Comment identifier le chêne vénéneux, le lierre vénéneux et les sumacs vénéneux

AccueilJardin, balcon, cours et terrasse

Comment identifier le chêne vénéneux, le lierre vénéneux et les sumacs vénéneux

Le triumvirat allergène du sumac vénéneux, de l’herbe à puce et du sumac vénéneux peut vraiment agir comme un frein à vos activités de plein air. On vous donne quelques conseils d’identification stellaires pour vous aider à éviter une rencontre avec ces plantes vénéneuses.

« Feuillets trois ; laissez faire. »

Cette rime de mise en garde est valable pour identifier les feuilles de sumac vénéneux et d’herbe à puce la plupart du temps. L’examen de l’amas caractéristique de 3 folioles est le moyen le plus simple de déterminer l’identité de ces plantes.

Des éruptions cutanées et des cloques – ces trois plantes ont le potentiel de faire des ravages lors d’un voyage de camping innocent ou même d’une randonnée de routine dans les collines. L’herbe à puce, le sumac vénéneux et le sumac contiennent de l’urushiol, une sécrétion huileuse qui peut déclencher une éruption cutanée chez les humains qui entrent en contact avec une partie quelconque de la plante. Une réaction allergique peut se produire en touchant directement la plante ou en entrant en contact avec les résidus huileux sur les animaux, les vêtements, les chaussures ou d’autres objets.

La sensibilité de chaque personne à ces plantes varie – certaines ne sont pas sensibles au départ, mais peuvent le devenir après une exposition constante. Les symptômes apparaissent généralement dans les 8 à 48 heures et sont connus pour durer des semaines. Les démangeaisons et les brûlures de la peau peuvent être suivies d’une éruption cutanée, de rougeurs, de gonflements et de cloques aqueuses. L’éruption, qui peut durer de 2 à 5 semaines, n’est pas contagieuse et ne se propage pas. Il arrive que des complications surviennent si les cloques s’infectent.

La seule façon d’être en sécurité est d’apprendre à identifier ces arbres afin d’éviter tout contact. On dit que comprendre la forme de leurs feuilles est le meilleur moyen des différencier. Nous avons présenté des photos et des détails d’identification ci-dessous.

Chêne empoisonné (Toxicodendron diversilobum)

Le chêne vénéneux se trouve sous forme d’arbuste bas, d’environ 3 pieds de haut, dans l’est et le sud, et sous forme de hautes touffes ou de longues vignes sur la côte Pacifique.

Une feuille de sumac vénéneux comprend trois folioles, la tige attachée à la foliole terminale étant plus longue que les tiges qui tiennent les deux autres. Un facteur distinctif du sumac vénéneux est sa ressemblance marquée avec une feuille de chêne, notamment en ce qui concerne les bords arrondis ; bien que les feuilles du sumac vénéneux soient remarquablement plus brillantes. La foliole terminale est généralement lobée uniformément sur les deux bords, tandis que les deux folioles latérales sont souvent irrégulièrement lobées. La taille des feuilles peut varier, mais on sait qu’elles font environ 3 à 4 pouces de long. Une autre caractéristique notable est que les tiges et les folioles ont une texture duveteuse.

A lire aussi :   Conseils de soins et d'entretien à lire absolument pour la plante-cadre

Les folioles émergent avec des feuilles de couleur blanche.

Les folioles émergent avec une teinte rougeâtre au printemps, deviennent vertes, puis prennent différentes nuances de jaune et de rouge à l’automne avant de tomber. Vous pouvez également apercevoir de petites fleurs blanches ainsi que des fruits mûrs, ronds et de couleur brun clair.

Lierre vénéneux

Lierre vénéneux (Toxicodendron radicans)

Le sumac vénéneux se trouve partout, à l’exception d’Hawaï et de l’Alaska. Tout comme le sumac vénéneux, cet arbre est également identifié par sa grappe caractéristique de 3 feuilles. La plante est soit un arbuste ligneux, poussant jusqu’à 5 pieds de haut, soit une vigne pouvant atteindre 150 pieds de haut, que l’on peut voir sur les arbres, les murs et les clôtures, ou parfois même le long du sol.

Les folioles apparaissent dans une grappe de 3 feuilles.

Les folioles apparaissent en grappes de 3, et ont des bords légèrement dentelés ou presque lisses, ce qui la différencie du sumac vénéneux. De même, les feuilles et les tiges sont lisses, sans couche de poils les recouvrant. Les feuilles poussent avec une teinte rougeâtre brillante au printemps, avant de prendre une nuance de vert terne en vieillissant, pour finalement se transformer en nuances de rouge ou de violet avant de se flétrir.

Sumac vénéneux (Toxicodendron vernix)

Le sumac vénéneux est un arbuste ou un petit arbre, qui peut atteindre près de 30 pieds, et que l’on trouve principalement dans l’est.

La feuille du sumac vénéneux est une feuille composée, comprenant 7 à 13 folioles, chaque feuille mesurant 2 à 3 pouces de long. Elles sont de forme oblongue et s’effilent jusqu’à une extrémité pointue. Les bords sont légèrement dentelés, et la texture de la feuille est lisse et veloutée. La tige est généralement de couleur rouge. Au printemps, les feuilles éclatent dans une nuance d’orange vif, allant jusqu’à devenir vert foncé, et enfin, une nuance de rouge-orange à l’automne.

Les fleurs peuvent apparaître en petites grappes, et sont de couleur jaune. Elles se transforment en fruits, ressemblant à ceux de l’herbe à puce et du sumac vénéneux.

Savoir identifier ces plantes vénéneuses permettra d’éviter tout contact accidentel. À l’heure actuelle, il n’existe pas de mesures préventives (vaccins) permettant de résister aux effets de ces plantes.

Les plantes vénéneuses sont des plantes qui ont des effets néfastes sur la santé.

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0